Dès la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France, le 3 août 1914, les troupes bavaroises franchissent la frontière pour harceler les chasseurs à pied français, surpris par la soudaineté des attaques adverses. Souvent, ce sont des incursions de Uhlands portant le casque à pointe et armés de mousqueton mais n’hésitant pas à charger les civils à la lance, faisant fi du sexe de leurs victimes souvent très jeunes.
Les fantassins allemands s’infiltrent partout dans des raids qui se terminent le plus souvent par une mise à sac du village traversé ; c’est ainsi qu’ils investissent Longuyon le 10 août, sans rencontrer de résistance, mais la méfiance est de rigueur et après avoir essuyé quelques coups de feux, ils se retirent au nord de la ville et attaquent la place forte de Longwy qui tombera le 27 août.
Mais le 23 août, c’est toute une armée en marche qui rentre à Longuyon. La ville va être mise à sac : épiceries, boucheries, dépôts furent vidés et tous les coffres-forts privés éventrés. Ces soldats bavarois ont déshonoré l’armée allemande.
Le 24 au matin, quelques obus français tombent sur Longuyon excitant la fureur des troupes allemandes qui commencent à brûler la ville tirant en tous sens et fusillant à qui mieux mieux.
Le soir du 24 août, la ville de Longuyon est incendiée à 80 %, 156 civils ont été assassinés ou brûlés vifs, 213 immeubles sont totalement détruits. Le hameau de Noërs est entièrement incendié et la plupart de ses habitants assassinés. L’ancien bâtiment des frères qui servait de logement à 40 ménages est complètement brûlé ; on y découvrira 21 cadavres calcinés. Le 27 août, alors qu’ils soignaient les blessés allemands et français à l’hôpital de campagne installé à l’école des sœurs, les abbés Braux et Persyn sont appréhendés par les officiers bavarois qui les accusent d’espionnage et les emmènent près du pont de chemin de fer où ils sont fusillés.
Tel fut, rapidement brossé, le martyrologue de Longuyon à qui la nation reconnaissante attribua la Croix de Guerre, remise le 5 juin 1921. La ville fut également gratifiée de la Légion d’Honneur remise le 23 novembre 1930 avec la citation suivante : « Ville héroïque qui fut en partie pillée et incendiée par l’ennemi au début de la guerre et dont un grand nombre d’habitants furent fusillés, s’est acquis par son douloureux martyre, des droits à la pieuse reconnaissance du pays ».
Les fantassins allemands s’infiltrent partout dans des raids qui se terminent le plus souvent par une mise à sac du village traversé ; c’est ainsi qu’ils investissent Longuyon le 10 août, sans rencontrer de résistance, mais la méfiance est de rigueur et après avoir essuyé quelques coups de feux, ils se retirent au nord de la ville et attaquent la place forte de Longwy qui tombera le 27 août.
Mais le 23 août, c’est toute une armée en marche qui rentre à Longuyon. La ville va être mise à sac : épiceries, boucheries, dépôts furent vidés et tous les coffres-forts privés éventrés. Ces soldats bavarois ont déshonoré l’armée allemande.
Le 24 au matin, quelques obus français tombent sur Longuyon excitant la fureur des troupes allemandes qui commencent à brûler la ville tirant en tous sens et fusillant à qui mieux mieux.
Le soir du 24 août, la ville de Longuyon est incendiée à 80 %, 156 civils ont été assassinés ou brûlés vifs, 213 immeubles sont totalement détruits. Le hameau de Noërs est entièrement incendié et la plupart de ses habitants assassinés. L’ancien bâtiment des frères qui servait de logement à 40 ménages est complètement brûlé ; on y découvrira 21 cadavres calcinés. Le 27 août, alors qu’ils soignaient les blessés allemands et français à l’hôpital de campagne installé à l’école des sœurs, les abbés Braux et Persyn sont appréhendés par les officiers bavarois qui les accusent d’espionnage et les emmènent près du pont de chemin de fer où ils sont fusillés.
Tel fut, rapidement brossé, le martyrologue de Longuyon à qui la nation reconnaissante attribua la Croix de Guerre, remise le 5 juin 1921. La ville fut également gratifiée de la Légion d’Honneur remise le 23 novembre 1930 avec la citation suivante : « Ville héroïque qui fut en partie pillée et incendiée par l’ennemi au début de la guerre et dont un grand nombre d’habitants furent fusillés, s’est acquis par son douloureux martyre, des droits à la pieuse reconnaissance du pays ».